Petit tour d’horizon des Artistes d’ici & d’Occitanie…

DID DONTZOFF

Ancien danseur professionnel d’origine slave russe né dans le 93 et toulousain d’adoption, Did Dontzoff affiche la couleur et la taille. Ses toiles, souvent atteintes de gigantisme, oscillent entre abstraction et figuration. Ses monstres, nos monstres. Et un trait singulier et puissant. Globe-trotter, Did Dontzoff puise son inspiration dans ses voyages. Comme par exemple, São Paulo, Paris, NYC ou Buenos Aires… Ce printemps, il exposera à Belgrade, Bâle, Moscou avec des toiles signées en cyrillique russe.

ITO

Ito Dubois peint depuis ses 14 ans. Master ès dripping, passionné par l’Art contemporain sous toutes ses formes. Le trentenaire hyperactif prend un plaisir certain à multiplier les expériences artistiques. Un défouloir pour l’artiste qui n’hésite pas à balancer outrageusement ses émotions vivaces sur des toiles flamboyantes. Sculptant là une grenade explosive, peignant ailleurs des «Miky » pop que les amateurs s’arrachent. Avide et libre de créer, Ito est couramment sollicité pour des collabs. Et s’amuse à pimper une bouteille de champagne, une boîte de caviar, un piano ou même le capot d’une BMW !

JULIEN SOONE

Le Mur mène à tout, Julien Soone en est l’exemple parlant. Toulousain et fier de l’être, l’artiste affirme sa nécessité de casser les codes. Graffeur, designer, il refuse les étiquettes et passe avec brio de l’Art à la Mode ou même au Design. Inspiré par l’Asie – il a longtemps vécu en Chine.  Le samouraï occitan aime à toucher des publics divers. Comme par exemple une fresque pour l’inauguration du Zénith, un « live painting » à l’Hôtel Dieu au profit de l’association « Le 111 des Arts » qu’il parraine. Et plus récemment, un tableau en céramique émaillée sur le mur du Social Club du concept-store Tonsor & Cie. En parallèle, il a crée Atelier Soone qui propose une gamme de tapis issus du graffiti, des tableaux de sol où yakuzas, fleurs, tatouages et dragons se bousculent …

JOEL BARDEAU

Choisir un Art ? Pourquoi donc ? La formation de peintre et de dessinateur de Joël Bardeau ne limite par son Art mais ​l’ouvre justement sur une pluralité d’horizons et de possibles collaborations. Artiste-auteur, il s’illustre principalement en tant que photographe. Passant du noir et blanc à la couleur selon le sujet photographié et ses inspirations. L’artiste ne se prive pas de mêler univers et techniques. Son topos : le corps, sous toutes ses formes, nu, vêtu, grimé, pur, sublimé, un espace d’expérimentation. Avec son art de la mise en scène et une prédilection pour la théâtralisation des clichés. Joël Bardeau nous emmène avec lui, dans sa quête, vers une acceptation de soi et d’autrui. On a pu apprécier cette année ses autoportraits confinés.

FRED MANENC

Plasticien monochromaniac, Fred Manenc prône envers et contre tout la liberté de création et refuse les étiquettes.  Au 50Cinq, armé de ses racloirs et de ses pinceaux, utilisant le plus souvent les huiles pour apporter une touche de sensualité à sa monochromie. Fred Manenc se nourrit des techniques de ses maîtres – Pierre Soulages, Yves Klein – pour inventer ses propres couleurs. Il aime particulièrement détourner les objets du quotidien. Voire vils – nourriture, jouets, kalachhnikov – et les sacraliser dans des compositions scénarisés, brillantes et inventives.

JULIEN

Artiste, designer, décorateur d’intérieur. Ju mêle ses inspirations pour exposer SA vison de l’Art : graffiti, culture hip hop, breakdance mais aussi calligraphie arabe sur les traces d’ Hassan Massoudy et Design minimaliste. Défenseur d’un art protéiforme, Julien ne se cantonne pas à un seul support ni une seule technique. Il pratique le all-over en lettres, mots ou phrases et joue avec les différentes matières avec une prédilection pour le plexiglas. Des tableaux à regarder, à décrypter, à toucher, imaginés dans son atelier de sérigraphie ou dans un fablab. Des œuvres rares, en série limitée ou super limitées. Mais aussi des portes coulissantes, des meubles, des sculptures. Une façon de ne pas entrer dans les cases et d’acoquiner Art et Design.

SNAKE

Breakdancer hors pair, biberonné à l’adrénaline du graff vandale, Snake est l’un des rares graffeurs à vivre de son activité. En 2000, il était le premier artiste indépendant à son compte à Toulouse. Il continue à exprimer ses colères et ses réflexions sur les murs de la ville. Après cela, la création de sa « typocaractère » – un entrecroisement sibyllin entre typographie et personnages. Il emboîte les lettres et les détails des corps et des visages pour ériger des portraits flamboyants. Et surtout, raconter une histoire qui lui importe. Visible à Bonnefoy, le Justice Wall par exemple se veut satire de la justice et la femme à la balance jette en pâtures des mots qui accusent. N’est pas graffeur engagé qui veut.

Christel DELRIEU PETRAUD

FREEDOM, un mélange de contrôle total et de lâcher prise.
Christel Delrieu Pétraud est une artiste française primée dont les œuvres ont été largement exposées à l’échelle nationale. Ainsi qu’en Espagne, en Italie, en Belgique et aux États-Unis. Ses explorations artistiques se plongent dans l’interrogation du temps, de l’espace, de la matière, de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. Pour illustrer cette quête, elle s’est créé un alphabet graphique basé uniquement sur des lignes. Dans sa série signature « SHADOW COLORS », elle révèlent donc les couleurs des ombres. En conclusion, elles deviennent le sujet principal, passent au premier plan, prennent de la matière. Le sujet et son ombre sont mélés, confondus, ils déteignent l’un sur l’autre en créant du relief. En tant que coloriste, elle privilégie les couleurs intenses, franches et saturées.

CEET FOUAD

Né en Algérie, CEET Fouad arrive en 1978 à Toulouse. Dès l’adolescence, il tague des trains puis participe à divers collectifs de graffeurs. Premièrement il est sponsorisé par Adidas entre 1997 et 2004 et il fait de NYC son nouveau terrain de jeu avec le collectif TATS CRU. Mais depuis 2003, l’artiste est basé à Hong Kong où il a crée sa propre résidence d’artiste. Le Jardin Orange à Shenzhen. De plus il expose régulièrement dans le monde entier, mettant en lumière son personnage humoristique, un poulet baptisé Le Chicanos. Comme résultat à l’occasion des dernières Fêtes de Pâques, la Mairie de Paris a fait une commande de trois “Chicanos” en chocolat de 3 mètres par 2,5 au Street Artist Toulousain.

ERIC DER

Adepte du « wild style », Eric Der débute en 1989 dans le mouvement graffiti. En 1994, il est donc le premier graffeur à utiliser la 3D dans le Street Art. De même, ses lettres sont complètement souples, organiques, bigarrées et du « calli-graffiti » qui fait donc sa signature. Adepte de la synergie du groupe, Il a appartenu à Truskool et s’exprime aujourd’hui avec le collectif Leclub pour de nombreuses réalisations bouillonnantes d’énergie. Du mur à la toile, Eric Der est un street-artist et en conséquence un peintre très demandé, multipliant les collabs’ avec entre autres des marques internationales comme Coca Cola et Adidas.

CORINNE LAMARQUE

Faisant appel à l’imaginaire de chacun, la peinture abstraite de Corinne Lamarque déborde d’énergie. Passant selon ses inspirations du moment de la peinture acrylique à l’encre ou aux huiles et pigments, l’artiste joue avec les lignes graphiques ou picturales pour déclencher l’émotion en jouant sur le noir et blanc, le monochrome ou les dégradés chromatiques. De plus, elle expose dans de multiples endroits tels que la Mairie de Toulouse, à Bruxelles, au Luxembourg, Bordeaux et Toulouse avec les salons Art3f. Ses créations mouvementées qui se prêtent à de multiples interprétations qui sont visibles chez IXIart Gallery.

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