CHRISTOPHE BARON, ENTREPRENEUR FÉDÉRATEUR
Issu d’une lignée d’hommes pour qui le bien vivre et le bien manger sont une seconde nature, Christophe Baron revendique cette envie de faire plaisir qui a été le moteur de sa vie de restaurateur et est restée intacte. Un grand-père et un oncle bouchers d’une part, un oncle restaurateur d’autre part, il a eu tôt fait de se retrouver derrière un comptoir en dépit d’études de langues qui ne le prédisposaient pas spécialement à rejoindre ce corps de métier. Cumulant les jobs dans la restauration pendant ses études, le jeune homme valide sa licence LEA anglais-japonais au Mirail, une invitation à parcourir le monde en travaillant pour Air France aux USA. À la suite des attentats de 2001, le jeune homme rentre à Toulouse et, à défaut d’implanter son business à Atlanta aux États-Unis, il monte son premier restaurant en 2003, le Velvet Café rue Gabriel Péri, dans la ville rose. Un an plus tard, il reprendra le Saint Jérôme et le Wallace et créera Monsieur Georges sur la Place Saint-Georges, fondant simultanément Capitole Groupe avec des copains de fac. En 2010, Christophe Baron quitte l’association initiale et monte le bar à vins Côté Vins. Avec Romain Pecqueret qui oeuvrait à ses côtés depuis 2009, Christophe Baron inaugure le Télégramme.
LE GROUPE FOOD CONNECTION
Le groupe voit le jour avec le lancement de l’enseigne L’Alimentation, à dessein de porter son développement et celui des nouvelles enseignes comme le Canaille Club, Pronzo, Les Boulistes et plus récemment le projet de Laboratoire Urbain de Cobalt avec Dumbo, le Studio 55 et La Halle. En 2020, Alexis Dupuis, partenaire de longue date avec qui les associés ont tissé des liens étroits depuis l’aventure du Télégramme, rejoint les troupes.
« J’adore développer de nouveaux concepts, j’aime fédérer des gens autour d’un projet et animer une équipe pour y parvenir. Je rapproche souvent le rôle d’un chef d’entreprise à celui d’un entraineur ou du capitaine dans le sport », explique l’entrepreneur. Adepte de l’émulation, Christophe Baron fait du terme Synergie un leitmotiv et une philosophie, celle du « Grandir ensemble ». Pour ce faire, il a avec ses associés souhaité créer une marque qui garantisse aux clients une approche identique, lissée, dans tous les projets menés par le groupe, et avec évidemment la même exigence de qualité.
« D’un point de vue économique, la notion de groupe nous permet de mutualiser beaucoup de moyens et de réaliser des économies d’échelles importantes », explique-t-il. Avec une offre ample, le groupe a la capacité de fidéliser ses collaborateurs en leur proposant des possibilités d’évolution et des plans de carrière : « Aujourd’hui la plupart des cadres opérationnels du groupes ont plusieurs années d’ancienneté et ont commencé comme simple serveurs ou cuisiniers » se plaît à dire Christophe. Ainsi, et c’est ce qu’il ressort de l’union des forces, le groupe semble être en bonne voie d’atteindre son but : « La photo de l’état actuel du groupe traduit cette idée de rencontres et de travail d’équipe autour de projets successifs. Notre ADN commun, c’est l’envie de faire plaisir à nos clients, nous insistons donc beaucoup sur l’accueil et la qualité de notre cuisine et des produits que nous sélectionnons ».
LA PHILOSOPHIE
FOOD CONNECTION
« Nous avons l’impression que les gens ont pris conscience de l’importance des lieux de convivialité que sont les bars et les restaurants et des moments de partage qu’ils occasionnent. C’était déjà le cas avant le covid, mais plus que jamais la restauration a pris du galon. Nous proposons des repas oui, mais aussi et surtout des moments de vie ! » explique l’entrepreneur. Parmi les attraits du métier de restaurateur, Christophe Baron évoque la nouveauté, les rencontres, qu’il s’agisse de liens personnels ou professionnels : « Bon nombre de mes collaborateurs et de mes clients sont devenus des amis, c’est un peu ça également l’esprit FOOD CONNECTION ! ». Les trois associés, Romain Pecqueret, Alexis Dupuis et Christophe Baron plaisantent souvent à propos de « ce loisir qui a mal tourné » et qui illustre leur volonté commune d’accorder une importance capitale à l’accueil à la recherché de qualité dans les propositions des restaurants : « Nous aimons faire des endroits où nous aimerions nous rendre ! « Conclut Christophe Baron.
À suivre…
En dépit du contexte instable et défavorable depuis 2019, le groupe FOOD CONNECTION a doublé de taille en deux ans. Il est à présent l’heure d’asseoir les nouvelles enseignes et de développer les marques qui ont vu le jour. Les associés ont aussi à coeur de faire grandir COBALT qui est un projet évolutif et très stimulant pour le groupe et pour Toulouse. « Nous avons besoin de stabilité pour commencer, nous n’avons pas bouclé un bilan de 12 mois depuis 2 ans et nous avons besoin de savoir ce que nous pouvons faire sur une année pleine. Notre objectif ? Continuer à grandir avec nos équipes » explique Christophe Baron.
LES SPOTS
FOOD CONNECTION
www.lafoodconnection.com
9 établissements dont 3 présents au sein de COBALT, tiers -lieu avec des établissements indépendants. À l’heure actuelle, le groupe compte 220 salariés à l’année et environ 400 en saison avec le Canaille Club.
LE CANAILLE CLUB
La guinguette éphémère
de juin à septembre
www.canaille-club.com
LES BOULISTES
pintxos, tapas, cocktails et pétanque dans la tradition du bar apéro
www.facebook.com/boulistestls
DUMBO
LE RESTAURANT DE COBALT
cuisine éclectique new yorkaise à base de poulet frit, T-Bone de boeuf, pizzas et un soupçon d’inspirations asiatiques.
www.dumbo-toulouse.com
PRONZO
À Rouffiac, trattoria et bar avec antipasti, pizze et bières italiennes
www.facebook.com/pronzo.tratorria
L’ALIMENTATION
2 lieux à Toulouse et 1 à Labège : le Foodstore de la rue Maurice Fonvieille, le Bar à Vin et sa cave Place de la Bourse et le Foodstore situé à Labège rue Galilée.
LE STUDIO 55
salle de spectacle de COBALT
LA HALLE
espace événementiel de COBALT