CHRISTOPHE MOULINIER, ARTISTE PEINTRE DESSINATEUR

Aussi loin que remontent mes souvenirs j’ai toujours été animé par une passion pour l’art et le dessin en particulier. Observer la nature, comprendre les mécanismes, créer de mes mains, furent et demeurent mes passe-temps favoris.

J’ai d’abord étudié l’architecture dont j’ai adoré la rigueur du trait, ces lignes simples qui engendrent des formes plus complexes. Puis j’ai quitté Toulouse, ma ville natale, pour poursuivre des études dans le graphisme à Montpellier, un cursus riche comptant parmi ses cours la communication visuelle, l’édition, la photographie et bien d’autres. Ensuite j’ai fait mes valises pour découvrir le cinéma à Montréal, au Québec ; un semestre palpitant, des rencontres touchantes, une expérience de vie inoubliable qui m’a appris que si je m’en donnais les moyens, j’étais capable d’arriver là où je voulais être.

À mon retour en France j’ai commencé à travailler dans le commerce de prêt-à-porter, c’est là que j’ai découvert et été naturellement attiré par l’univers du visual merchandising, un domaine qui mêle la mode à la communication visuelle et au commerce, façonnant mon œil aux volumes, à l’espace, à trouver des solutions dans un cadre particulier.

Puis j’ai quitté mon emploi. Le besoin du grand saut. Le besoin de me plonger corps et âme dans la création artistique. Une prise de conscience du temps qui passe qui crée cette nécessité de répondre à ce que nous dicte notre instinct. Voir si ce que je souhaitais transmettre, expliquer, questionner, comprendre, pouvait toucher les gens. Voir si toutes ces étapes de vie étaient en fait des indices parsemés sur ma route pour me montrer la direction à suivre. Celle de l’art.

Je me suis alors inscrit à des cours pour adultes auprès de l’Isdat, les beaux-arts de Toulouse. Une expérience aussi enrichissante de part la qualité du contenu de l’enseignement que par les rencontres que j’y ai faites. Il est d’ailleurs drôle de voir comment les rencontres que l’on fait, les chemins que l’on croise, peuvent mener indirectement à trouver sa propre voie.

C’est fin 2018 qu’on m’a proposé le projet de la fresque pour la salle du personnel de la Cour des Consuls, hôtel & Spa de Toulouse. Un projet qui consistait à réaliser une peinture murale qui parlerait à l’ensemble de l’équipe. C’est ainsi qu’est née « connexions », une fresque de près de dix mètres représentant une carte du monde composée d’éléments culturels, de références populaires, afin d’interpeller sur les liens qui unissent, créer des connexions entre chaque individu.

Mon activité s’est alors révélée en deux axes de travail qui me sont complémentaires : d’une part la création dite « pure » qui consiste à poser des idées, des questionnements, des états sur la toile ou le papier, tels que sur la sixième extinction de masse, les rapports de cause à effet, le caractère éphémère de l’existence, d’autre part pouvoir répondre à des projets avec des cahiers des charges où la problématique sera de réaliser une œuvre artistique qui mettra en lien le lieu avec le regardeur. Peu importe le médium utilisé, la volonté est de créer un message, une sorte d’impact visuel qui puisse interpeller, connecter, faire ressentir quelque chose à la personne qui le regarde. C’est la définition de l’art selon moi : la transmission.


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